12millions de personnes sont touchées par un handicap en France* Principe d'accessibilité "à tout pour tous" par la loi "handicap"** Un enjeu pour les professionnels du tourisme L’accessibilité concerne à la fois l’accès physique des lieux et la possibilité de consommer des biens et services. Sans services et infrastructures adaptés, les personnes handicapées et celles qui ont des problèmes de mobilité ou d’accès à l’information se trouvent souvent dans l’incapacité de jouir de la même liberté de voyager et de profiter d’une destination que les autres. La nécessaire appréhension des attentes et besoins spécifiques des personnes en situation de handicap par les professionnels du tourisme permettront de proposer une offre adaptée au plus grand nombre. Il s’agit d’une opportunité et d’un potentiel de nouvelles clientèles, plutôt que comme une contrainte. En rendant vos infrastructures, vos services et vos activités accessibles à tous, vous favorisez l'inclusion et permettez à chacun de profiter pleinement de l'expérience touristique. L’augmentation du nombre de personnes pouvant voyager et accéder aux vacances se soldera par un accroissement des volumes de visiteurs. Quelques pistes d'actions : Équiper et adapter les infrastructures (assurer des espaces de circulation suffisamment larges et dégagés, rendre les escaliers plus visibles, etc.). Proposer à vos collaborateurs de suivre des formations dédiées aux enjeux de l’accueil des personnes en situation de mobilité réduite (handicap moteur) mais également aux formes variées, et parfois plus invisibles de handicap (handicap cognitif, handicap mental, handicap psychique). Adapter la signalétique et les supports de communication. S’engager dans la démarche de labellisation "Tourisme et Handicap". *Source : IDDHEA **Source : loi n° 2005-102 du 11 février 2005
46% des Français renoncent chaque année à partir en vacances* 150 000 jeunes et seniors par an soutenus financièrement pour leur départ en vacances** Un enjeu pour les professionnels du tourisme La raison principale de non-départ en voyage de loisir est la contrainte financière. S’inscrire dans une démarche de tourisme pour tous en rendant votre l'offre touristique plus accessible financièrement est un levier clé vers plus d'égalité, le renforcement du lien social et l’augmentation du volume de clientèle potentielle. L'accessibilité financière est un enjeu important pour rendre le tourisme plus inclusif. En réduisant les freins financiers, vous favorisez une plus grande équité dans l'accès aux vacances, permettant ainsi à davantage de personnes de bénéficier des avantages sociaux et culturels du tourisme. Quelques pistes d'actions : Proposer des options de paiement flexibles (espèce, carte, mobile ou en ligne) pour permettre aux visiteurs de choisir la méthode la plus pratique pour eux. Mettre en place une politique tarifaire différenciée selon les publics (étudiants / familles / seniors / locaux / autres). Développer des partenariats et se rapprocher des acteurs du tourisme social pour participer à des initiatives de soutien à l’accessibilité financière. *Source : Observatoire des Inégalités **Source : Plan Destination France
80% des Français estiment que c’est d’abord aux professionnels du tourisme de réduire l'impact de leur activité sur l'environnement* Axe 1 du 4e Plan National Santé Environnement (PNSE) : s’informer, se former et informer** Un enjeu pour les professionnels du tourisme La sensibilisation des touristes vise à favoriser les changements de comportements en les renseignant sur les impacts que peuvent avoir leurs activités et en les orientant vers des pratiques touristiques responsables. L'information et la sensibilisation des voyageurs, sur les défis environnementaux et sociaux permet d'inspirer un changement positif et de favoriser des pratiques durables. Vous avez un rôle d’autant plus important à jouer que les vacances sont un moment privilégié pour s’ouvrir à des changements de comportements et d’habitudes. A chaque étape du parcours touristique, le comportement qui sera adopté par le touriste est clé. Que ce soit dans son hébergement, vis à vis des consommations d'eau, d'énergie ou de la réduction de ses déchets, dans ses choix de mobilités pour se rendre sur place, ou lors de visites en pleine nature, où il sera important de protéger la biodiversité. Quelques pistes d'actions : Guider les clientèles vers des pratiques et choix responsables (type de vacances, hébergements et activités éco-labellisés, modes de déplacement moins carbonés, pratiques à adopter pour protéger la biodiversité, etc.). Mettre en place des outils tels que des calculateurs d'impacts ou des kits d'éducation aux écogestes. Fournir de la documentation sur la culture et les écosystèmes locaux. *Source : Ifop **Source : PNSE
80% de l’activité touristique en France se concentre sur 20 % du territoire* 4 axes pour une stratégie nationale de la gestion des flux touristiques* Un enjeu pour les professionnels du tourisme Une gestion maîtrisée des flux permet de préserver la pérennité des sites naturels et culturels, la qualité de l’expérience du visiteur, la qualité de vie des habitants et la durabilité des activités économiques. Ainsi, au-delà de la performance économique, il existe un devoir de performance écologique et sociale. La gestion des flux touristiques se joue à la fois sur des territoires connaissant une forte fréquentation touristique que sur des territoires non préparés à l’accueil de touristes qui, même s’ils sont plus faibles en nombre, peuvent impacter le territoire et le ressenti des habitants. Investir dans une gestion efficace des flux touristiques est essentiel pour assurer un tourisme durable, équilibré et bénéfique pour tous les acteurs impliqués. Pour cela, plusieurs outils et méthodes existent pour vous accompagner en tenant compte des spécificités des territoires. Avant de mettre en place des mesures, il est également important d’identifier les risques liés à des effets de report des touristes vers d’autres sites ou territoires qui ne sont pas munis pour accueillir. Ainsi, la gestion des flux touristiques ne doit pas être pensée qu’à l’échelle d’un site donné mais plus globalement à l’échelle d’un territoire, voire de territoires. Quelques pistes d'actions : Observer, mesurer les flux touristiques et leurs impacts. Collaborer avec d'autres acteurs du tourisme et les autorités locales pour mettre en place des stratégies de gestion coordonnée des flux (transports, hébergements, événementiel, etc.). Réfléchir à une stratégie de développement touristique qui allie écologie et économie (développer les mobilités douces pour éviter les phénomènes de congestion et de saturation des routes et des parkings, intégrer les habitants dans la stratégie touristique afin de renforcer l’hospitalité et l’acceptabilité du tourisme, etc.). Former les acteurs touristiques à la gestion des flux. Elaborer un plan de communication adapté à la stratégie touristique établie. *Source : Ministère de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique
2 millions d'emplois sont générés par le secteur du tourisme en France qui représente 7,5% du PIB français* Un enjeu pour les professionnels du tourisme Le développement de l’économie locale implique de privilégier les collaborations avec les acteurs et fournisseurs locaux et de mettre en avant les produits et services de la destination. Cela favorise les retombées économiques du tourisme sur le territoire. Le tourisme durable vise à favoriser le développement de l’économie locale en étant également pourvoyeur d’emplois locaux. Il vise à répartir équitablement les revenus et favorise l’investissement dans des infrastructures et service qui serviront à la fois aux touristes et aux habitants. Quelques pistes d'actions : Collaborer avec des fournisseurs et acteurs locaux (hébergement, restaurants, artisans et guides locaux). Accueillir ou organiser des événements, activités ou ateliers attractifs qui pourront aussi bénéficier aux habitants. S’investir dans la vie locale en participant, collaborant ou finançant des événements locaux. *Source : SDT
26% des espèces évaluées en 2018 sont menacées en France, ce risque atteint 39 % dans les Outre-mer insulaires* Zéro perte nette de biodiversité, objectif de la Stratégie nationale pour la biodiversité** Un enjeu pour les professionnels du tourisme Le changement climatique, l’artificialisation des sols, la pollution liée aux déchets et certaines pratiques touristiques (piétinements, dérangement d’espèces protégés, etc.) contribuent directement à la dégradation du fonctionnement des écosystèmes et à la perte de diversité des espèces. Le tourisme est fortement dépendant de la biodiversité mais peut entraîner une pression excessive sur les écosystèmes fragiles. Une attention particulière doit être portée à la préservation des espaces naturels et à leur régénération. A l’inverse, le tourisme peut être un facteur de développement économique local qui peut inciter les communautés à protéger leur environnement naturel. En préservant la biodiversité et les paysages, vous contribuez à maintenir l'intégrité écologique des destinations et à promouvoir des expériences touristiques authentiques. Quelques pistes d'actions : Limiter l'artificialisation des sols en restreignant les activités de construction et d'urbanisation. Prendre en compte la biodiversité locale dans le processus de développement de votre offre touristique. Limiter l’utilisation des produits d’entretiens et phytosanitaires, en adoptant des alternatives respectueuses de l'environnement, afin de minimiser les risques de contamination des sols et des cours d'eau. Ne pas mettre en place d’activité proposant des interactions directes avec la faune sauvage. *Source : Plan biodiversité 2018 **Source : Loi reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages
77% des émissions de gaz à effet de serre du tourisme en France sont liés à la mobilité des touristes* 1ère destination mondiale du tourisme à vélo, objectif du plan Destination France Un enjeu pour les professionnels du tourisme Le tourisme génère par essence des déplacements, qu'ils soient internationaux ou locaux, incluant le transport origine/destination des clientèles ainsi que leurs déplacements sur place. Les mobilités touristiques sont le premier poste d'émissions de GES du tourisme et ont donc un impact significatif sur nos écosystèmes, ainsi que sur la qualité de l’air. Les mobilités sont l'enjeu majeur pour réduire l'empreinte carbone du secteur. Les professionnels doivent ainsi agir sur la distance parcourue et le mode de transport utilisé par leurs clientèles. La promotion et la mise en œuvre de solutions favorisant l’intermodalité et les modes de mobilité moins impactant tels que le train, les transports en commun, le vélo ou la marche visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi à désengorger les infrastructures et à améliorer la qualité de l'expérience touristique. Quelques pistes d'actions : Informer les visiteurs sur les options existantes pour se rendre sur votre site de manière moins carbonée et mettre en place des alternatives à la voiture individuelle. Proposer des offres de voyages bas-carbone, favorisant l'utilisation du train, du vélo, de la marche, et/ou limitant les distances parcourues. Avoir recours à des flottes de véhicules moins consommatrices de carburant. Equiper vos parkings de bornes électriques pour permettre à vos clients de recharger leurs véhicules et vélos. Proposer des activités non carbonées aux visiteurs. Ex : randonnées pédestre, itinéraire à vélo. *Source : Ademe
11% La part des émissions de GES des activités touristiques en France dans le totale des émissions par la France* 55% L'objectif de réduction des émissions de GES fixé par l'Union européenne d'ici 2030, par rapport aux niveaux de 1990 Un enjeu pour les professionnels du tourisme L'empreinte carbone mesure les émissions de gaz à effet de serre (GES) d'une activité, exprimée en équivalent tonnes de CO2. Chaque tonne de CO2 émise contribue à l’augmentation des températures sur Terre et à ses conséquences : fonte des glaciers, montée des eaux, aléas climatiques. La température moyenne a déjà augmenté de 1,2°C depuis l’ère préindustrielle. L'Accord de Paris vise à limiter cette hausse à 2°C d'ici à 2100. Tous les secteurs d'activité ont un rôle à jouer face à l'urgence climatique. Les activités touristiques sont source d’émission de gaz à effet de serre en particulier via le transport des voyageurs pour se déplacer sur leur lieu de vacances, puis pendant leur séjour. D'autres sources d'émission à noter sont l'hébergement (principalement via la consommation d'énergie) ou la restauration. L'enjeu du secteur est aujourd'hui de décarboner son offre et ses activités. Quelques pistes d'actions : Mesurer l’empreinte carbone de votre structure et de votre activité, identifier les postes principaux d’émissions de gaz à effet de serre et élaborer un plan d’action pour les réduire. Réduire les émissions de GES de votre activité en adoptant une démarche bas-carbone : moderniser vos installations pour faire des économies d'énergie (isolation, utilisation de LED etc.), utiliser des modes de déplacement plus doux (vélo, train, transports en commun, véhicules électriques, etc.). Sensibiliser vos clients à l’empreinte carbone de leur séjour et de leurs déplacements et les guider vers des activités bas-carbone. *Source : Ademe
+2°C L'augmentation de la température dans les Alpes et les Pyrénées au cours du XXe siècle contre 1,4°C ailleurs en France* PNACC Le Plan National d'Adaptation du Changement Climatique : des mesures concrètes et opérationnelles pour relever cet enjeu** Un enjeu pour les professionnels du tourisme Les activités touristiques sont elles-mêmes impactées par les effets du changement climatiques. L'adaptation au changement climatique fait référence aux actions et aux stratégies mises en place pour réduire les impacts négatifs du changement climatique et les risques associés sur les sociétés, les économies et les écosystèmes, et pour s'ajuster aux nouvelles réalités climatiques. L'adaptation de votre activité et de vos infrastructures est essentielle pour renforcer votre résilience face aux phénomènes qui touchent les destinations françaises : vagues de chaleur, inondations, sécheresses, incendies, recul du trait de côte, baisse de l'enneigement, etc. Cette démarche d’ajustement est nécessaire pour pérenniser l’activité de votre structure et réduire sa vulnérabilité. Quelques pistes d'actions : Évaluer votre exposition aux risques climatiques et mesurer les impacts qu'ils peuvent avoir sur votre activité. Élaborer des mesures de sécurité pour protéger les visiteurs : sensibilisation, surveillance, plans d’urgence, adaptation des infrastructures. Diversifier vos activités touristiques sur les différentes ailes de saisons pour s’adapter aux conditions climatiques et en être moins dépendant. *Source : Météo France **Source : Ademe
6/10 résidents en France estiment que le secteur du tourisme favorise l’inclusion des populations locales* Un enjeu pour les professionnels du tourisme Il est nécessaire d’intégrer à la notion de territoire ses habitants et les interactions qui doivent être faites entre territoire, habitants et professionnels du tourisme. La communication et la coopération avec les parties prenantes locales sont essentielles dans la gouvernance du tourisme durable. En impliquant activement les acteurs locaux, tels que les habitants, les autorités locales et les organisations, vous pouvez mieux comprendre leurs besoins, partager des informations et collaborer pour concevoir des initiatives de développement touristique respectueuses de l'environnement, des cultures locales et des intérêts économiques. C’est également un gage d’une meilleure adhésion des populations locales au développement touristique qui favorise une expérience de visite pour les touristes plus qualitative et authentique. Quelques pistes d'actions : Etablir des partenariats avec la communauté locale pour l’impliquer dans la planification des activités touristiques et encourager les échanges avec les visiteurs. Limiter les impacts négatifs sur la vie quotidienne des habitants (nuisances sonores, tranquillité et propreté des lieux, etc.). Créer des offres et services touristiques et de loisirs dédiés aux habitants. Aménager l’accès aux aménagements et services pour les habitants (tarif préférentiel pour les parkings, transports en communs, etc.). *Source : Etude Atout France sur la perception du tourisme par les résidents français
+56% de déchets produits par les territoires touristiques par rapport à la moyenne nationale* 2030 Réduire le tonnage des déchets par touriste et par entreprise grâce au recyclage, au réemploi et la récupération des biodéchets* Un enjeu pour les professionnels du tourisme La production de déchets, qu'il s'agisse de déchets alimentaires liés à la restauration, de déchets issus de la construction, ou tout autre type de déchets engendre une pollution généralisée des sols, de l'eau et de l'air, entraînant des conséquences dévastatrices sur l'environnement et la biodiversité locale, ainsi que sur la santé publique. Leur traitement génère par ailleurs des émissions de gaz à effet de serre, qui accroissent le dérèglement climatique global. Chaque jour, les activités associées à la restauration, à l'hébergement et aux services proposés aux voyageurs génèrent une quantité importante de déchets. Une mauvaise gestion de ces déchets peut entraîner des répercussions néfastes tant sur l'environnement (qualité des paysages et biodiversité notamment) que sur l'image de votre structure. L'intégration d’une meilleure gestion des déchets, alignées sur les principes de l'économie circulaire, contribue non seulement à la préservation de l'environnement, mais peut aussi renforcer votre modèle économique. Quelques pistes d'actions : Eviter la production de déchets en limitant les goodies, produits d'accueil, etc. et en réutilisant des biens et produits existants (recours à l'économie circulaire, achats de seconde main). Réduire les déchets générés tout au long de la chaine du produit : proposer du vrac, bannir les produits emballés à usage unique (bouteilles d’eau, échantillons de produits d’hygiène, etc.). Recycler et lutter contre le gaspillage alimentaire : don des invendus, vente à moindre coût, recettes antigaspi, compost, paniers repas des aliments non consommés, etc. Disposer d’infrastructures de gestion des déchets adéquates (ou faire appel à un organisme) pour collecter, traiter et éliminer les déchets de manière responsable et participer à leur recyclage. *Source : Ademe
81% des Français attendent une offre éco-responsable au restaurant* 9 tonnes produites en moyenne par restaurant annuellement** Un enjeu pour les professionnels du tourisme Une alimentation durable (plus végétarienne, basée sur des produits locaux, biologiques et de saison), permet de soutenir l'agriculture locale, de réduire l'empreinte carbone associée au transport des aliments et de promouvoir des pratiques agricoles respectueuses de l'environnement. En favorisant l’alimentation responsable, vous contribuez au nécessaire changement des habitudes alimentaires. Vous garantissez à vos visiteurs une alimentation saine et de qualité ainsi qu’une expérience culinaire qui reflète les valeurs de la gastronomie française, vecteur d’attractivité. Vous optimisez en outre l’utilisation des ressources alimentaires et réduisez votre impact environnemental. Quelques pistes d'actions : Favoriser l’alimentation bas-carbone (alternatives végétariennes et véganes), les produits locaux, bios et équitables. Défendre une alimentation plus saine à base de produits frais et de menus « faits-maison ». Mettre en place des actions pour lutter contre le gaspillage alimentaire et la réduction des déchets. *Source : Baromètre Max Havelar et du WWF (2021) **Source : Ademe
82% des salariés français estiment que la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est prioritaire ou importante* CSRD La directive européenne Corporate Sustainability Reporting Directive renforce les obligations d'informations des entreprises** Un enjeu pour les professionnels du tourisme La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est un concept visant à intégrer les préoccupations sociales, environnementales et économiques dans les activités des entreprises. Il s’agit du concept de développement durable adapté au monde de l’entreprise. Pour les organisations, on parle de RSO "Responsabilité Sociétale des Organisations”. Dans le secteur du tourisme, la RSE revêt une importance particulière en raison de son impact sur les destinations, les communautés locales, l'environnement et l'industrie en général. Elle s'emploie à réduire les impacts négatifs et à encourager des expériences plus éthiques et durables. La RSE invite les entreprises et organisations touristiques à repenser leurs pratiques ainsi que leur mission, afin de mettre en place des actions et démarches plus vertueuses, consignées au sein d’une stratégie RSE. Elle revêt de plus une importance pour l'attractivité de son entreprise. Quelques pistes d'actions : Réaliser un diagnostic de votre activité et identifier les leviers socio-économique sur lesquels votre structure peut agir : embauche locale, soutien à l'éducation et à la formation, respect des cultures et des traditions locales, promotion de l'inclusion sociale, etc. Suite à cette première étape, définir des objectifs à atteindre et un plan d’action pour y parvenir. Ces éléments deviendront la base de votre stratégie RSE. Cette stratégie doit s’intégrer au fonctionnement global de votre entreprise (budgets, financement, politique de ressource humaine, etc.). Les exemples d’actions sont nombreux, par exemple, il peut s’agir de décider de mesurer votre empreinte carbone, de la mise en place un outil d’aide à la prise de décision concernant les déplacements professionnels, de l’intégration de meilleures formations pour permettre à vos équipes de monter en compétence etc. *Source : Baromètre de la RSE, MEDEF **Source : Entreprendre Service Public
230 litres Le nombre de litres d'eau consommés par les Français en moyenne par personne et par jour en vacances, contre 148L au quotidien* -10% d’eau prélevée d’ici 2030, objectif du Plan Eau qui consiste à inscrire la sobriété dans tous les usages de l'eau** Un enjeu pour les professionnels du tourisme Alors que les besoins en eau dans le monde ne cessent d’augmenter, cette ressource est limitée et se raréfie, sous l’effet du changement climatique et sous la pression de toutes ses utilisations pour satisfaire nos besoins (agriculture, industrie, énergie, hygiène, loisirs, etc.). Il est essentiel de préserver la quantité et la qualité de l’eau pour assurer une quantité d’eau douce disponible pour la population. La consommation d’eau représente un enjeu majeur du tourisme, et plus encore sur les territoires faisant régulièrement face à des problèmes de sécheresse. C’est une ressource renouvelable mais limitée. Pourtant, elle est omniprésente dans les usages des activités touristiques tels que l'approvisionnement en eau potable, les sanitaires, l'irrigation des espaces verts, des piscines, la production de neige artificielle, etc. Quelques pistes d'actions : Mettre en place des systèmes de mesure pour évaluer la consommation d'eau de vos installations. Effectuez des suivis réguliers pour comprendre les tendances et identifier les domaines nécessitant des améliorations. Installer des équipements favorisant les économies d'eau, tels que des mitigeurs et mousseurs sur les robinets, des dispositifs de recyclage des eaux usées pour les sanitaires, les piscines et l'arrosage. Améliorer la qualité de votre eau en investissant dans des technologies de traitement pour garantir des normes élevées de qualité et réduire le déversement de polluants dans les nappes phréatiques et cours d’eau. Sensibiliser vos équipes et les touristes à la préservation de cette ressource précieuse, par des formations, des communications en chambre, dans les sanitaires etc. *Source : Ademe **Source : Plan Eau du gouvernement
2,5% des émissions de GES sont générées par le numérique en France en 2020* La loi Climat et résilience du 22 août 2021 reconnaît officiellement le "greenwashing" comme une pratique commerciale trompeuse** Un enjeu pour les professionnels du tourisme La communication responsable consiste à adopter des pratiques éthiques et transparentes, en évitant le greenwashing et en privilégiant des supports de communication respectueux de l'environnement. nb : le greenwashing ou éco-blanchiment, est le fait de communiquer de manière trompeuse sur des atout écologiques d’une offre ou d’une pratique. La communication responsable intervient dans le cadre de la promotion, de l’attractivité et de la visibilité des activités touristiques. S’engager dans une démarche de communication responsable consolide la confiance des touristes envers votre activité et répond à une demande grandissante de transparence et de durabilité. Plus largement, vous encouragez les touristes à adopter à leur tour un comportement plus responsable. Quelques pistes d'actions : Promouvoir de nouveaux récits et imaginaires touristiques, et des contenus plus responsables via ses différents supports de communication Héberger son site internet de manière écologique, le rendre accessible aux personnes en situation de handicap et réduire au maximum son empreinte carbone grâce à différentes techniques d’éco-conception web Privilégier des supports de communication plus respectueux de l’environnement (support réutilisables, recyclables ou biodégradables) Communiquer régulièrement auprès de ses parties prenantes (clients, partenaires, fournisseurs, riverains, associations locales etc.) *Source : ARCEP **Source : L'info durable
1,3 millions de de salariés privés en 2023 dans le secteur de l’hôtellerie-restauration, soit le premier recruteur en France* 6 champs QVCT : relation au travail, contenu du travail, santé et prévention, parcours et compétence, égalité et management participatif* Un enjeu pour les professionnels du tourisme Les exigences des activités touristiques dont certaines catégories de métiers comme l’hôtellerie-restaurant, nécessitent de mettre en place des stratégies et des conditions de travail qui favorisent le bien-être des employés et leur évolution professionnelle. L'emploi et la qualité de vie et des conditions au travail sont des piliers essentiels du tourisme durable face à des secteurs en pleine évolution. En favorisant des conditions de travail équitables, un environnement sécuritaire et des opportunités de développement professionnel, vous contribuez au bien-être des employés et à la pérennité de votre activité touristique. Quelques pistes d'actions : Investir dans la formation et le développement des compétences de votre personnel pour favoriser l’épanouissement et l’évolution professionnelle. Impliquer ses équipes dans la stratégie de l’entreprise. Encourager la diversité et l’inclusion au sein de son équipe et offrir des conditions de travail favorables, permettant de le bon équilibre vie personnelle / vie professionnelle. Recruter prioritairement les saisonniers ou étudiants engagés l’année précédente pour la saison à venir, et les former pour qu’ils gagnent en compétences. Mettre en place des ressources pour accompagner les saisonniers dans leur hébergement pendant la saison. *Source : France Tourisme Observation **Source : ARACT
87% des Grandes Entreprises françaises évaluées en 2020 ont au moins une action achats responsables à fort impact en France* 5000 salariés concernés par la Loi sur le Devoir de Vigilance, qui oblige les entreprises à prévenir les risques liés à cet enjeu Un enjeu pour les professionnels du tourisme Les achats responsables consistent à sélectionner des fournisseurs qui adoptent des pratiques respectueuses de l'environnement, éthiques et socialement responsables. Les achats responsables dans le secteur du tourisme sont nécessaires pour assurer une démarche durable tout au long de la chaîne d'approvisionnement du tourisme. Recourir aux achats responsables permet d'assurer une rémunération juste des producteurs et de valoriser des modes de production respectueux de l'environnement et de la biodiversité. Quelques pistes d'actions : Rédiger une charte d’achats responsable permettant d’adopter des critères écologiques/sociaux dans le processus d’achat (normes de certification écologique, matériaux durables, initiatives zéro déchet, etc.). Obliger vos fournisseurs à signer un charte d'achats responsable avant tout contrat. Sélectionner des fournisseurs qui reflètent vos valeurs et vos engagements en matière de durabilité. En particulier, favoriser des producteurs locaux, permettant de limiter l’impact du transport de marchandises et de dynamiser l'économie locale. Recourir aux produits labellisés, par exemple issus du commerce équitable. *Source : Etude performances RSE des entreprises françaises et européennes
11,55 kWh La consommation électrique nationale par nuitée touristique en 2021* Neutralité Objectif 2050 de neutralité carbone et de réduction de moitié de la consommation d'énergie finale en France** Un enjeu pour les professionnels du tourisme La production d’énergie entraîne une exploitation intensive des ressources naturelles et des émissions considérables de gaz à effet de serre et de polluants locaux, contribuant au changement climatique et affectant la qualité de l'air. La consommation d’énergie est un enjeu clé dans l’industrie du tourisme, alors que nos besoins ne cessent de croître. Une forte consommation d’énergie entraîne à la fois des impacts négatifs sur notre environnement, mais génère également l’augmentation de vos coûts qu’il est possible de réduire en adoptant une consommation plus durable. Quelques pistes d'actions : Adopter une démarche de sobriété (ajuster l'éclairage en fonction des besoins, limiter le nombre d'équipements électriques, etc.). Améliorer votre efficacité énergétique en investissant dans des technologies plus économes (comme l’éclairage LED), Vous tourner vers les énergies renouvelables en changeant de fournisseur d’énergie ou en adaptant vos infrastructures. Encourager vos clients à adopter des comportements éco-responsables comme éteindre les lumières et les appareils électroniques lorsqu'ils ne sont pas utilisés. *Source : Tableau de bord des indicateurs du tourisme durable **Source : Stratégie nationale bas carbone